Dans une lettre dédiée à sa communication, le ministère de la Défense fait un point sur les réseaux sociaux. Après avoir été un temps à la traine sur le sujet, au début des années 2010, l’institution se félicite désormais d’être en pointe dans ce domaine. Facebook, Youtube et autres Twitter sont devenus tellement incontournables en matière d’influence que l’Etat-major a à son tour lancé un compte pour gazouiller le 23 novembre dernier. Lancement réussi puisque l’EMA est déjà suivi par plus de 10 000 personnes…
Dans cette fameuse lettre, baptisée OnCom, le ministère se félicite donc de plusieurs succès. Rappelant la montée en puissance des réseaux sociaux en France, la Défense énumère ses propres réussites: quatre comptes dans le top 10 des pages institutionnelles sur Facebook (recrutement armée de terre, armée de terre, armée française – opex, armée de l’air), le compte twitter @defense_gouv septième sur les dix premiers institutionnels, ou encore 10 000 vues sur Youtube pour une vidéo sur le Balardgone. A noter que sur la chaîne Youtube du ministère, plusieurs vidéos franchissent régulièrement ce cap, voir parfois celui des 100 000 pour des moments forts comme le 14 juillet.
OnCom identifie plusieurs « bonnes pratiques » pour communiquer sur les réseaux sociaux et les illustrent par des exemples mis en place au sein de la Défense. L’utilisation de hashtags spécifiques ou de ceux qui sont dans les trends font partie des moyens de booster le capital sympathie de la marque. Des messages interactifs, sous la forme de concours, assurent des échanges avec le public, dans l’idée de créer une communauté 2.0 autour de la Défense. Si la chose n’était pas gagnée au début, la communication est parvenue à imposer un style plus libéré, voir décaler, et même à entrer dans une logique de réponse et de participation aux discussions sur les réseaux sociaux… Comme le font tous les bons community managers ailleurs.
Le document se penche également sur des outils qui restent encore peu répandus en France, comme Storify ou Instagram. Ce dernier, qui repose sur le partage d’images, est particulièrement utilisé chez les plus jeunes et représente donc un intérêt tout particulier pour l’institution à des fins de recrutement.
Sur les différents réseaux, la majorité des messages postés sont valorisés, notamment grâce à un recours massif à l’image. Les vidéos et les photographies assurent une meilleure visibilité et facilitent la viralité des contenus. Les Internautes échangent entre eux, dans des discussions sur les sujets mis en avant par les différents organismes de communication de la Défense. L’ensemble se montre efficace et illustre de ce que peut être un lien armée-nation revisité à la sauce 2.0.